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Tout savoir sur la loi ALUR

La loi d’Accès Au Logement et un Urbanisme Rénové fut instaurée en mars 2014 par le gouvernement de François Holland et réglemente les opérations d’achat-vente de bien immobiliers. Il s’agit principalement de l’encadrement des loyers et des prix de vente de l’immobilier dans certaines zones urbaines de haute tension. Des mesures très en faveur des locataires surtout sont apportée par cette loi, qui réforme le droit du logement français en toute profondeur. Elle fut modifiée ensuite par le gouvernement Macron en 2018. Voici l’essentiel à retenir sur cette loi.

L’encadrement des loyers en zones tendues

La loi Alur a prévu dés le début de mettre en place des observatoires de loyers dans les zones tendues, dans le but de plafonner ces derniers selon la zone géographique. Des plafonds que les propriétaires sont dans l’obligation de respecter. Pratiquement, il s’agit de fixer 3 loyers médians de références :

  • Le loyer médian de référence qu’on calcule sur la base de tous les loyers qui existent, ce qui nous donnera un loyer bien plus faible que les prix auxquels les biens immobiliers sont loués aujourd’hui.
  • Le loyer médian de référence majoré qui est fixé par décret annuellement pour chaque territoire, plafonné à 20% de plus que le loyer médian de référence.
  • Et le loyer médian de référence minoré. C’est le loyer de référence médian minoré de 30% de sa valeur. C’est le loyer plancher au dessous duquel le propriétaire peut demander qu’on réévalue le loyer de son bien immobilier.

Paris fut la première ville à voir s’appliquer ces règles d’encadrement de loyers, et ce en Août 2015, suivi par Lille. Mais en 2017, les arrêtés sur les encadrements des loyers dans ces villes sont annulés par leurs tribunaux administratifs, annulant ainsi l’application du dispositif.

Documents à présenter au propriétaire

Du côté du propriétaire, il est de son droit de demander au locataire éventuel un certain nombre de documents pour justifier de son identité et de sa capacité à louer. Ainsi, il peut très demander :

  • Des pièces d’identité : comme la Carte d’Identité Nationale ou le passeport, un acte de naissance ou même votre permis de conduire.
  • Des preuves de revenus : les trois derniers avis d’imposition, les bulletins de salaires des 3 derniers mois…etc.
  • Des preuves de profession : contrat de travail, extrait de Kbis pour les chefs d’entreprises, carte professionnelle, carte étudiant…etc.

Mais attention, certains documents ne peuvent pas être réclamés au locataire par le propriétaire, tout simplement parce qu’ils n’affectent en rien l’identité du locataire ou sa capacité à payer régulièrement son loyer.  Nous en citons par exemple le contrat de mariage ou de concubinage, les relevés bancaires, le dossier médical du locataire, ou un extrait de son casier judiciaire.

Il est du droit du locataire de faire une réclamation si jamais le propriétaire lui demande de lui fournir l’un de ces documents, et ce dernier cour le risque de payer une amende pouvant aller jusqu’à 3000 euros.

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